OpenAI, connue pour ses travaux pionniers sur les modèles de langage génératifs, a essuyé un revers lorsque l’Office américain des brevets et des marques (USPTO) a rejeté ses demandes de dépôt de marque pour les termes « ChatGPT » et « GPT ».
L’USPTO a considéré que le terme « GPT » était trop générique et descriptif pour être enregistré en tant que marque déposée, au motif qu’il décrit simplement la technologie utilisée. Cette décision limite donc grandement la capacité d’OpenAI à monopoliser l’usage du terme pour ses produits.
OpenAI avait argumenté que le terme avait été popularisé par leur organisation, représentant leur IA générationnelle pré-entraînée et transformatrice.
Les modèles d’IA conversationnelle développés par OpenAI comme ChatGPT et davantage encore son modèle précurseur GPT sont basés sur une architecture « Transformer » pré-entraînée de manière générique sur de vastes bases de données. L’acronyme « GPT » signifie « Generative Pre-Trained Transformer ».
Microsoft, partenaire clé d’OpenAI, a choisi d’utiliser l’expression « Copilot » pour ses produits utilisant une IA générative. L’entreprise a également déposé des demandes de marques connexes pour d’autres noms de marque, tels que « GitHub Copilot ». De son côté, Google a récemment introduit le nom « Gemini » pour son IA générative, anciennement connue sous le nom de Bard.
Bien qu’OpenAI demeure libre d’utiliser les noms « ChatGPT » et « GPT » pour ses propres modèles, ce verdict ouvre la voie à une adoption plus large du terme « GPT » par d’autres acteurs, sans lien direct avec OpenAI. On peut ainsi imaginer l’émergence de nombreux services ou produits utilisant cette technologie sous le nom de « GPT ».