Le défi de la Chine : Atteindre 300 exaflops en puissance de calcul d'ici 2025

Le calcul à haute performance, ou HPC, est devenu un enjeu majeur pour les pays du monde entier. Il permet de réaliser des avancées scientifiques, de développer de nouvelles technologies et de renforcer la compétitivité économique. Le pays asiatique a bien compris cela et a investi massivement dans le développement de supercalculateurs.

Actuellement, le supercalculateur le plus puissant au monde est le Fugaku, développé par le Japon. Il atteint une puissance de calcul de 442 pétaflops, soit 442 millions de milliards d’opérations par seconde. Mais la Chine ne compte pas s’arrêter là. Elle vise à développer un supercalculateur capable d’atteindre 300 exaflops, soit 300 milliards de milliards d’opérations par seconde.

Cette ambition chinoise n’est pas sans susciter l’opposition des États-Unis. En effet, les supercalculateurs sont également utilisés à des fins militaires et de sécurité nationale. Les Américains craignent que la Chine ne développe des capacités de calcul supérieures aux leurs, ce qui pourrait remettre en question leur suprématie technologique et militaire.

Cependant, le dragon chinois affirme que son objectif est avant tout scientifique et qu’elle souhaite contribuer aux avancées technologiques mondiales. Elle met en avant le fait que la puissance de calcul est essentielle pour la recherche en intelligence artificielle, en médecine, en climatologie et dans de nombreux autres domaines.

Le pays investi massivement dans son propre secteur des semi-conducteurs, mais elle est encore loin d’être autosuffisante

En effet, la Chine a développé son propre secteur des semi-conducteurs au cours des dernières années, et elle compte désormais sur une dizaine de fabricants nationaux.

Cependant, les usines de Taïwan restent essentielles pour la Chine, car elles produisent des semi-conducteurs de haute technologie, notamment des processeurs et des puces mémoire. Ces puces sont utilisées dans une large gamme d’appareils électroniques, tels que les smartphones, les ordinateurs portables et les voitures.

En effet, la puce utilisée dans le Mate 60 Pro est basée sur une technologie de 5nm, qui est encore largement dominée par les fabricants américains et européens.

La Chine devra donc continuer à investir dans son secteur des semi-conducteurs si elle veut devenir complètement autosuffisante. Si elle y parvient, cela pourrait avoir un impact majeur sur la balance des pouvoirs géopolitiques, car la république Chinoise serait alors moins dépendante des puissances occidentales.

Hsina Nadine

By Hsina Nadine

Je suis un rédacteur et un éditeur avec plus de 4 ans d'expérience. J'écris et j'édite des articles couvrant un large éventail de sujets sur le thème de l'intelligence artificielle pour Ziteec.

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