La bataille de l’IA fait rage et Google sort son arme secrète : ImageFX, un générateur d’images à partir de texte totalement autonome. L’IA derrière ImageFX est également celle qui alimente les nouvelles capacités de génération d’images de Google Bard.
Google lance ImageFX
Vous connaissez déjà Midjourney et Stable Diffusion, outils populaires pour créer des images à partir de descriptions textuelles. Google monte les enchères en proposant non seulement une fonctionnalité de génération d’images dans Bard, mais aussi un outil dédié : ImageFX.
La nouveauté d’ImageFX : les « chips expressifs »
Comme ses concurrents, ImageFX vous permet de saisir un texte pour générer une image. Mais son innovation réside dans les « chips expressifs« . Ces derniers vous permettent d’explorer rapidement des variations de votre idée initiale, pour trouver l’image parfaite qui colle à votre imagination.
Ainsi, Le générateur d’images met en évidence certains mots-clés saisis dans l’interface et propose des suggestions de variantes à travers un menu déroulant. En dessous du prompt, des puces suggérant d’autres styles sont également proposées. Il est possible d’ajouter ces styles au prompt en un clic, mais il faudra relancer la génération de l’image pour voir le résultat.
Transparence et qualité grâce à la technologie
Les images générées par ImageFX sont marquées par SynthID (un filigrane numérique intégré directement dans les pixels) et contiennent des métadonnées IPTC, offrant plus d’informations sur leur origine. De plus, ImageFX repose sur Imagen 2, également utilisé par Bard. Ce modèle basé sur la diffusion, développé par Google DeepMind, garantit des images de haute qualité et sans artefacts visuels perturbateurs.
MusicFX s’améliore aussi !
Google n’a pas oublié son générateur de musique, MusicFX. Celui-ci bénéficie désormais d’un son de meilleure qualité et d’une génération plus rapide grâce aux améliorations apportées au modèle MusicLM.
Où tester ImageFX et MusicFX ?
Ces deux outils font partie de l’AI Test Kitchen de Google. Pour le moment, seuls les utilisateurs aux États-Unis, au Kenya, en Nouvelle-Zélande et en Australie peuvent les tester, et uniquement en anglais.